Dans le jardin de Grand Ma, tout fleurait la tendresse. Les lauriers roses frémissaient au vent comme les souvenirs d’une enfance à moitié volée, à moitié rêvée. Betty y trouvait refuge, entre une tortue en liberté, des cerisiers en fleurs, et la voix discrète de celle qui l’aimait pour de vrai.
Mais à l’intérieur de la maison, les cris, les silences glacés, les gestes brusques d’une mère obsédée par les apparences fissurent peu à peu l’insouciance.
À travers les yeux d’une enfant de dix ans, Les Lauriers raconte l’envers du décor, ce que l’on tait pour survivre, ce que l’on invente pour s’aimer.
Un roman à hauteur d’enfant, à la fois lumineux et bouleversant, sur l’amour, l’absence, la résilience… et la beauté obstinée de ce qui pousse malgré tout.